La constance du prédateur • Maxime Chattam

La constance du prédateur • Maxime Chattam

Nous voici dans le dernier opus des aventures de Ludivine Vancker : La constance du prédateur de Maxime Chattam. Transférée au département des Sciences du Comportement, elle se retrouve plongée dans un monde où les monstres côtoient les enquêteurs. Son quotidien sera désormais fait de confrontations avec des tueurs en série, d’analyses minutieuses des esprits les plus dérangés.

Pour mon plus grand bonheur, je retrouve cette équipe de choc que j'ai adoré découvrir dans les 3 derniers romans de cette série. Voici un aperçu de cette nouvelle enquête qui vous fera froid dans le dos. 



La constance du prédateur • Maxime Chattam


Ludivide Vancker à quitter la section de recherche de Paris pour rejoindre le département des sciences et du comportement, la DSC, ou les profilers comme on les appelait. Sa mutation avait eu lieu suite a ses exploits a la SR

Celui qui combat des monstres doit prendre garde à ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes longtemps un abîme, l’abîme regarde aussi en toi

Plonger dans la tête des monstres, se confronter aux tueurs en série, disséquer les méandres des pires pervers… voila ce que sera désormais son quotidien. La jolie blonde entrait au DSC, le sanctuaire qui serait son nouveau chez-elle pour les années à venir. Anxieuse, impressionnée, gênée, elle ne se sent pas mériter ce nouveau poste. Mais à peine arrivée elle est directement plongée dans son nouveau travail, elle a moins d’une heure pour intégrer l’enquête en cours avant que l’hélico arrive pour l’embarquer près de Mulhouse. L’enquête va faire grand bruit, et il est important d’avancer au plus vite. 

Dans une ancienne mine, de jeunes squatteurs et amateurs d’urbex, ont découverts des corps à seulement vingt mètres de profondeur. 17 cadavres ont pour l’instant été retrouvés, datant au moins des années 80. Plusieurs évidences portent à croire qu’il s’agit de morts violentes. La priorité de l’enquête va être d’identifier les corps, d’établir la victimologie la plus détaillée possible, comprendre ce qui a pu se passer, malgré les trois ou quatre décennies écoulées et dresser un profil psychologique du ou des tueurs. Pour son premier jours au DSC, Ludivine commençait fort !

Pour cette nouvelle enquête, Ludivine va avoir droit au renfort de ses anciens collègue de la SR de Paris. Seignon, Guilhem, Magali et Franck viennent prêter main forte devant l’ampleur de cette mission devant cette quantité d’êtres humains morts, oubliés dans cette tombe sans nom, ce dortoir morbide, afin de pouvoir offrir à ces victimes un dernier sanctuaire respectueux.

Les enquêteurs vont devoir trouver un tueur en série égocentrique, solitaire. Ce temple de la mort renferme ses trophées, le produit de sa chasse. Alors que ces meurtres datent de plus de 40 ans, de nouveaux meurtres, allaient être perpétrés envers des femmes. Même mode opératoire, même violence. Dans sa cathédrale de la folie, le tueur répond à ses besoins et désirs cachés, loin sous la surface, une tanière perdue qui est son moyen de se faire oublier. Le tueur parfait. Prédateur ultime.



La constance du prédateur • Maxime Chattam - Mon avis


Ludivine l’insensible, enfouie sous une armure qui la protégeait de tout, même de la vie ; Ludivine la solitaire ; Ludivine la machine de guerre, en quête d’invulnérabilité… Tu sais quel est ton vrai problème ? Tu ne t’autorises pas assez à être juste un être humain, fragile, avec ses hauts et ses bas, ses failles. Tu cherches la perfection.

Ludivine en était convaincue, si parfait fût-il, Charon se dévoilait un peu à travers chacun de ses crimes. Elles allaient le comprendre, le cerner. Jusqu'à découvrir ses failles. Alors elles s'y engouffreraient. Juste encore un peu de temps.

Mais Ludivine et Lucie le savaient, Charon n'avait pas pris Anne juste parce qu'elle était disponible quand il passait. Il l'avait sélectionnée elle, pour ce qu'elle était. C'était sa méthode. Il était bien trop organisé et dominateur pour se laisser imposer ses victimes par le hasard. Subir, c'était perdre le contrôle, prendre le risque de faire confiance à la vie. Charon n'était pas comme ça. Jamais. Il ne laissait rien à la chance. Il devait tout maîtriser, du début à la fin, pour s'assurer que rien ne lui échapperait. Qu'il ne commettrait pas d'erreur. C'était la seule explication à son improbable longévité.

Quarante ans qu'il fait ça, un palmarès hors norme, jamais une erreur. Son existence entière est vouée à tuer. Et à ne pas se faire prendre. Il ne laisse aucun détail de côté. Je te parie qu'il a cherché une voiture hyper courante, pour se fondre dans la masse.

Ils avaient fermé la porte des enfers, mais le diable courait toujours, et son poison s’insinuait lentement dans leurs veines.


La constance du prédateur • Maxime Chattam

Après avoir lu, LUX et moyennement apprécier ma lecture, j'ai été plus que ravie de plonger dans La constance du prédateur de Maxime Chattam. Ce roman signe les 10 ans de la série de Ludivine Vancker avec :  
• La Conjuration primitive 2012 
• La Patience du diable 2014
• L'Appel du néant 2017
• La Constance du prédateur 2022 

et les 20 ans de la Trilogie du mal, premier roman publié en 2002

Ce nouveau roman est un pépite et c'est ce type de lecture que j'aime retrouver en ouvrant un roman de Maxime Chattam : sombre, glaçant, machiavélique. Une enquêtes tortueuse, des rebondissements inattendus et une atmosphère pesante... tout ce que l'on aime. Nous vivons cette nouvelle enquête du coté de Ludivine, avec ses craintes, ses doutes, son raisonnement, ses sensations. Les autres personnages restent en retrait. Toute la pshychologie est abordée à travers les yeux et le ressentit de Ludivine, même si sa collègue est quand même présente. 

L'accroche se fait dès les premières pages. Pas de temps morts, nous sommes directement happer dans l'histoire, jusqu'a la dernière page nous ne pourrons plus lâcher ce roman. 

Nous plongeons vers sa psyché délirante d'un tueur, dans les abysses de l'horreur. Un tueur qui pense à tout, prévoyant, intelligent, déterminé, obsédé par l'image de la mort, maniac, rigoureux, strict. Un chasseur obsessionnel. Ce tueur aime les sévices, à une absence totale d’empathie et d’amour. Dans son nouveau job, Ludivine à hérité d'une affaire bien glauque et devra dresser une victimologie détaillée pour comprendre son assassin. Un roman très axé profilers, très interessant et vraiment addictif. Rien n'est laisser au hasard, tout est détaillé, maîtrisé pour créer cet ambiance sombre et anxiogène. 

Pas de temps mort, une enquête bien menée, très bien écrite. C'est du Chattam comme on aime : des psychopathes tordus, de l'hémoglobines, des victimes, des frustrations, de l'angoisse, des rebondissements... Mais on en redemande encore, encore, et encore...
A quand le prochain tome ? Hâte de pouvoir replonger dans le nouveau service de la DSC : département des sciences et du comportement, pour une nouvelle enquête. 


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