LES VIGILANTES : PLONGÉE DANS LES
OMBRES D’UNE JUSTICE PARALLÈLE
Dans les rues sombres de Paris, un tueur rôde. Les victimes ? Des hommes aux passés troubles. La commandante de police Emma Sambre et son équipe se retrouvent face à une enquête hors norme, où chaque scène de crime semble avoir été pensée comme un message. Avec Les Vigilantes, Sacha Cassart signe un thriller implacable, sombre et dérangeant, qui frappe par sa noirceur autant que par sa justesse.
Janvier 2022. Paris s’éveille sous le choc : dans une cave sordide, la police découvre le corps mutilé de Karl Tourmont, homme d’affaires douteux, connu pour ses malversations et ses frasques. L’autopsie révèle qu’il a été drogué au GHB, enchaîné, puis lapidé à coups de pierres et de boules de pétanque. La mise en scène, d’une cruauté spectaculaire, intrigue autant qu’elle inquiète.
La commandante Emma Sambre et son équipe — Maxence, Pérec, Habib, Kovacs, Poirier et la nouvelle recrue spécialisée en cybercriminalité, Vidal — se lancent dans l’enquête. Très vite, les zones d’ombre autour de la victime se multiplient : corruption, escroqueries, maîtresses, affaires judiciaires passées. Tourmont avait beaucoup d’ennemis. Mais qui aurait pu orchestrer une telle exécution ?
Un mois plus tard, un deuxième cadavre est découvert dans un studio d’enregistrement. La victime, Mickaël Cordoni, jeune cadre brillant et star des réseaux sociaux. Là encore, la victime n’était pas un inconnu des tribunaux : une plainte pour viol avait été déposée contre lui quelques années auparavant.
Deux meurtres. Deux hommes. Deux scènes de crime pensées comme des rituels. La police s’interroge : a-t-elle affaire à un serial killer ou à une organisation structurée ?
Février 2022. Alors que la tension monte et que la presse s’empare de l’affaire, un troisième corps est retrouvé. Cette fois, il s’agit de Julien Chansel, un agent de sécurité, découvert dans une mise en scène d’une barbarie inouïe. La capitale bascule dans l’effroi : ces crimes ne sont ni impulsifs ni gratuits. Ils traduisent une haine froide, patiente, et un message qui reste encore à déchiffrer.
Les criminels semblent agir selon une logique propre, avec des références symboliques troublantes, et une préparation quasi militaire. Plus inquiétant encore : leurs crimes deviennent viraux, médiatisés, commentés partout, jusqu’à susciter débats et clivages dans l’opinion publique. Sous pression, l’équipe de la PJ parisienne doit démêler un écheveau complexe où se croisent la violence la plus extrême, des passés de victimes et de bourreaux, et une société divisée entre fascination et terreur.
Au cœur de cette enquête, une certitude s’impose : les assassins n’ont pas l’intention de s’arrêter.
Avis Roman : Les vigilantes • Sacha Cassart
Extraits Roman : Les vigilantes • Sacha Cassart
Il pleurait, il suppliait, il implorait, vainement. Son nez explosa. Il ouvrit grand sa bouche pour crier et tenter de capter un peu d’air à travers la toile de jute baignée de sang qui lui collait désormais au visage. Ses dents se cassèrent sous les chocs répétés et formèrent autant de cailloux tranchants qui lacéraient sa langue. Son corps n’était que douleurs et hurlements.
En 24h d’enquête, vous avez déjà dû découvrir que Karl était un homme d’affaires malhonnête qui a laissé des centaines d’ouvriers sur le carreau, sans compter les investisseurs qu’il a floués et les fonctionnaires qu’il a corrompus et qui ont été radiés à cause de lui. La femme ne faisait aucun effort pour se montrer ne serait-ce qu’attristée par la mort du père de sa fille. Elle était odieuse et se fichait manifestement totalement de ce qu’ils pouvaient penser d’elle.
Les larmes montèrent et elle se rendit compte que ce qui lui manquait n’était pas seulement d’être touchée, caressée, mais de comprendre une autre vie que la sienne et d’être comprise, d’accompagner et d’être accompagnée dans sa vie, ses joies et ses peines. Maxence avait raison, il était plus que temps. Les années passant, elle s’était installée dans une routine de célibataire, se satisfaisant d’être une mère relativement présente malgré ses horaires de travail et une professionnelle reconnue. Elle ne regardait plus les hommes. D’ailleurs, elle n’entretenait pas le moindre début de relation ambiguë avec qui que ce soit.


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre commentaire. Bonne journée