Livre Audio : Le carré des indigents • Hugues Pagan

Livre Audio : Le carré des indigents • Hugues Pagan

LIVRE AUDIO : LE CARRÉ DES INDIGENTS • HUGUES PAGAN


Voici ma 4e lecture dans le cadre du Jury du Prix Audiolib 2023. De prime abord ce roman à tout pour me plaire, car il s'agit d'un policier. Je vous présente Le carré des indigents d'Hugues Pagan lu par Cyril Romili. J'ai découvert la voix de Cyril Romili dans le roman : Entre Fauves récemment chroniqué. 

Résumé : Novembre 1973. L'inspecteur principal Claude Schneider revient dans la ville de sa jeunesse après un passage par l'armée et la guerre d'Algérie dont il ne s'est pas remis. Il aurait pu rester à Paris et y faire carrière, mais il a préféré revenir « chez lui ». Nommé patron du Groupe criminel, il ne tarde pas à être confronté à une douloureuse affaire : Betty, la fille d'un modeste cheminot, n'est pas rentrée alors que la nuit est tombée depuis longtemps. Son père est convaincu qu'elle est morte. Schneider aussi. Schneider est flic, et pourtant, il n'arrive toujours pas à accepter la mort. Surtout celle d'une adolescente de quinze ans au petit visage de chaton ébouriffé. Faire la lumière sur cette affaire ne l'empêchera pas de demeurer au pays des ombres...



Audiolib - Le carré des indigents • Hugues Pagan - L'histoire


Replongeons dans les années 70, où nous faisons la connaissance de Schneider, un flic à l'ancienne, solitaire, rempli de lassitude, de morosité et qui ne lâche rien. Un flic comme on aime les retrouver tel Harry Boch de Michael Connelly. Schneider est dans la trentaine, avec de faux airs de Pacino, à l'élégance discrète.

Après 10 ans d'absence, l’arrivée de l’inspecteur principal Schneider, avait été vu comme un bon présage. Il fait son métier froidement, silencieusement, et sans brutalité. Il avait rapidement pris en main des rênes du groupe criminel, dirigé comme une unité commando. Cet homme est un policier procédurier, infatigable, taciturne et décontracter, avec une touche d’insolente tranquillité,.

André Hoffmann, peu bavard, entier, inapte à manifester la moindre émotion et ne s’énervant jamais est aujourd’hui chez les flics. Sa fille Elisabeth 15 ans à disparue. Vers 15h, elle est sortie rendre des livres à la bibliothèque avec son solex. Plus personne ne l'a revu ensuite. La nuit est tombée et elle n’est pas rentrée. Son père a la certitude que sa fille est morte. 

La découverte d'un cadavre confirme les soupçons du père. Morte depuis la veille, la gamine à peine pubère dont on avait arraché tous les vêtements est morte par des coups à la gorge provoqué par un objet tranchant. L’autopsie avait été longue et détaillée. Les sévices témoignent d’une rage incontrôlée. On s’est acharnée sur elle, avec une brutalité et une haine qui frôle la démence. Comment un être humain, peut-il faire ça à un autre être humain ?

Schneider y métrait le temps, l’acharnement, la rage qu’il faudrait, mais pas un seul instant il n’envisageait la possibilité que le tueur puisse lui échapper. Il ferait la lumière sur les circonstances du meurtre de cette jeune fille enlevée, violée et égorgée dans des circonstances inconnues. Cette affaire lui tient beaucoup trop à cœur.

Le meurtre de la jeune Elisabeth ne représente qu'une partie du roman. Plongez également dans la vie d'un commissariat avec ses histoires courantes : vols de biens personnels sur des morts, prostituées, suicide, braconnage, clochard disparu, vol à mains armés… 



Audiolib - Le carré des indigents • Hugues Pagan - Mon avis



Midi moins le quart... l'heure du Ricard !

Un lieu de crime était comme une pièce de théâtre, ou chaque élément de décor, chaque accessoire comptait. Surtout le corps. Et quel qu’en fut l’état.

Schneider observa que seuls les pauvres et ceux que le chagrin frappaient plus ou moins de plein fouet montraient encore une sorte de déférence craintive envers le morne mystère de la mort.


Livre : Le carré des indigents • Hugues Pagan


Ce roman d'une durée d'écoute de 13h22 n'a réellement pas été pour moi un coup de cœur. J'ai adoré la voix chaude et profonde de Cyril Romili que j'avais eu le plaisir de découvrir dans le roman : Entre Fauves, mais cela n'a pas suffit à me faire aimé ce roman à 100%

J'ai trouvé que l'histoire manque d’action, certains passages sont longs, lents et sans vie. Nous ressentons l'ambiance des années 1970, dans les termes employés, l'alcool, les pauses cigarettes dans les bureaux... Je pensais que l'enquête sur la petite Elisabeth serait au centre de l'histoire. A 1/5 du roman écoulé, il n'y a  toujours pas d’avancée dans l’enquête. A 35 % on enterre seulement la jeune fille. Moi qui aime les histoires à rebondissements, dynamiques et à suspens, je n'ai pas été gâtée avec "Le carré des indigents" de Hugues Pagan

Le lecteur donne de bonnes intonations, ce qui fait vivre le roman. Il a également une bonne diction, mais cela n'a malheureusement pas suffit à capter mon attention et j’ai lâché à certains moments. Ce qui n’est pas trop dérangeant pour la compréhension de l’histoire. Beaucoup de discours inutiles.

La misère, l’alcool, les cigarettes, le non respect des femmes avant #metoo... on sent l’atmosphère d’avant. L'auteur nous propose de belle phrases longues, très bien écrites et tournées. La plume est belle, mais l'histoire manque de pep's et de dynamisme pour tenir en haleine sur la longueur. Le roman met en avant le personnage de Schneider, qui réussit à lui tout seul à faire vivre cet ouvrage. Cet homme atypique qui éprouve énormément de compassion pour ceux qui ne comptent pas, et qui refuse de recourir à la brutalité dans son métier, va tout faire pour que cette gamine ne finisse pas oubliée dans un dossier. 

Découvrez cet homme qui est loin d'avoir encore espoir en l'espèce humaine...
Bonne lecture



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