Roman : Le Coup de patin • Francis Deroy


MYSTÈRE SUR GLACE
L'ENQUÊTE SUR LE MEURTRE D’HUBERT LEBRUN


Dans Le Coup de patin, Francis Deroy nous plonge au cœur d’une enquête où tout commence par une découverte macabre dans les vestiaires de la célèbre patinoire de Molitor. Alors que la fête annuelle du Club de Patinage Artistique bat son plein à la patinoire de Molitor, un meurtre vient semer la discorde. Le commissaire Georges Blanchard et et l’inspecteur Simon Chambard se retrouvent face à une énigme complexe. Ce premier roman, de l'auteur est assez court, mais se démarque par son style nous replongeant dans les années 1960. Les apparences se révèlent trompeuses dans cette intrigue où le fil du mensonge est aussi tranchant qu’un coup de patin.



Chronique Roman : Le Coup de patin • Francis Deroy


Nous sommes à la patinoire de Molitor, un soir d’avril 1969, lors de la fête annuelle du Club de Patinage Artistique. Le meurtre d’Hubert Lebrun, fiancé d’Elsa Carolis, vient bouleverser l'événement. Retrouvé dans les vestiaires, la tête défoncée et des marques de strangulation autour du cou, Hubert est mort dans des circonstances qui laissent place à de nombreuses interrogations. Le commissaire Blanchard, accompagné de l’inspecteur Chambard, est chargé de découvrir qui a pu commettre cet acte.

L’enquête se déroule dans une ambiance plutôt tranquille, chaque personnage étant interrogé pour révéler ses liens avec la victime. Hubert, en apparence un homme de succès, cache en réalité de nombreuses zones d’ombre : jalousies, rivalités et questions d’argent se profilent rapidement. Alors que l'enquête progresse, une seconde mort suspecte vient compliquer la situation, intensifiant le mystère.

C’est lors d’une reconstitution finale, dans le style d'Agatha Christie, que le commissaire Blanchard éclaire les faits et dévoile le coupable. À travers cette dernière scène, tous les indices accumulés au fil de l’enquête se mettent en place, permettant de lever le voile sur les véritables motivations du meurtrier.



Avis Roman : Le Coup de patin • Francis Deroy


Francis Deroy nous livre avec Le Coup de patin un premier roman à l’ambiance rétro, qui nous transporte à la patinoire de Molitor dans les années 60. Loin des thrillers modernes, l’auteur nous offre ici une intrigue à la Agatha Christie, où les personnages hauts en couleur cachent des secrets plus sombres les uns que les autres. Le commissaire Blanchard mène une enquête classique, avec interrogatoires, suspicions et révélations.

Si l’intrigue prend parfois son temps, c’est pour mieux suivre les interactions entre les suspects. Cette lenteur apparente permet de plonger progressivement dans la psychologie des personnages et de découvrir les différentes couches de secrets, de jalousies et de rancœurs qui ont façonné les relations autour de la victime.

Dès les premières pages, nous avons une myriade de personnages, ce qui peut rendre le début un peu confus. Des prénoms démodés comme Gaston, Germaine, Anne-Clotilde, ou encore Hadrien contribuent à l’ambiance rétro du roman, mais demandent également une certaine attention pour différencier les protagonistes. Cette longue mise en place est nécessaire pour la complexité de l’intrigue.

Ce premier roman se veut un hommage aux classiques du roman policier. Le Coup de patin est un roman qui plaira particulièrement aux amateurs de mystères à l’ancienne, où l’atmosphère rétro et les dialogues priment sur l’action. Ce n'est pas un coup de coeur, mais l'écrite de l'auteur et l'histoire sont agréables. 



Chronique Roman : Le Coup de patin • Francis Deroy


Extraits Roman : Le Coup de patin • Francis Deroy


Pendant que le médecin examinait le corps, le commissaire Georges Blanchard et l'inspecteur Simon Chambard constataient qu'il n'y avait aucune trace de lutte. Tout était à sa place, plus ou moins en ordre selon que les participants avaient eu plus ou moins de temps pour se changer. Les bancs étaient bien rangés le long du mur, les patins, chaussures et protège-lames pêle-mêle en dessous et les manteaux, vestes ou autres habits suspendus aux patères.

Alors que tout ce petit monde, avec les amis ou les proches, s'était tassé sur les bancs étroits du vestiaire, le commissaire Blanchard avait commencé son discours, sous l’œil curieux de Chambard qui sentait bien que son patron "brûlait" et allait leur faire "la surprise du chef" comme s'il s'y entendait si bien.






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