L'ÉPHÉMÈRE : LE DARK WEB À CIEL OUVERT
Chronique : L’Éphémère • Martin Guillaume
Un monde caché, une mission impossible.
Lorsqu’un groupe de sept sœurs âgées de onze ans disparaît mystérieusement, l’affaire prend immédiatement une tournure hors norme. Toutes les pistes mènent à l’Éphémère, une île officiellement inhabitée, mais qui abrite en réalité un véritable État parallèle, dissimulé aux yeux du monde. Jadis annoncée comme terrain d’essais atomiques, elle est aujourd’hui un carrefour criminel mondial où tout – sauf le trafic d’êtres humains – est permis. Sauf que cette fois, les règles ont changé…
Martha Ortega, ancienne du FBI et nouvelle recrue du Centre, se voit confier une mission cruciale : infiltrer l’île sous couverture, se faire passer pour une trafiquante d’armes sud-américaine nommée Organa Gomez et confirmer la présence des fillettes lors d’enchères du marché noir. À ses côtés, Clay, alias Polichinelle, propriétaire d’un bar à prostituées sur place, lui servira de contact, bien qu’il ne soit pas dans la confidence de toute la mission.
Mais l’Éphémère n’est pas seulement un repaire de criminels : c’est un lieu où l’occulte, le mystique et l’anomalie cohabitent avec la violence brute. Le roman prend un visage encore plus terrifiant avec l'arrivée de Hangman, une figure mythique de mort et de terreur, dont la seule apparition est signe de bain de sang.
Dans cette infiltration où la moindre erreur se paie de sa vie, Martha devra affronter bien plus que des trafiquants : un monde où le réel et le surnaturel se confondent, où les apparences sont trompeuses, et où les secrets du Centre semblent plus lourds que prévu...
Avis : L’Éphémère • Martin Guillaume
L’enquête menée par Martha Ortega, épaulée par le mystérieux Clay, fonctionne bien, même si ce dernier ne détient pas toutes les clés de la mission. Le duo évolue dans une ambiance glauque, presque suffocante, où le paranormal flirte constamment avec le sordide.
Extraits : L’Éphémère • Martin Guillaume
Passant de rues en rues, elle resta fascinée par ce spectacle au point d’oublier un instant la raison de sa venue sur cette île. Après avoir flâné encore un peu elle décida de rentrer au Goldion afin de se préparer au mieux pour les évènements à venir, mais elle perdit son chemin sur la route du retour. Au détour d’une rue sombre, elle fut attirée par l’atmosphère lourde qui s’en dégageait. En quelques pas, Ortega fut plongée dans une ambiance à la fois fascinante et inquiétante. Des échoppes sinistres se dressaient comme des autels dédiés aux forces occultes, débordantes d'objets étranges ; des grimoires anciens aux pages jaunies, renfermant des sortilèges, semblaient murmurer des incantations envoûtantes à quiconque osait s'en approcher ; des bijoux ornés de gemmes et de dents humaines ; des armes aussi bizarres que fascinantes embellissaient tous les étals.
C’était il y a une dizaine d’années… Il est apparu sans crier gare, chevauchant une moto des plus bizarres. Une aura de terreur émanait de lui, et sans aucun avertissement sans dire un mot, il a attaqué la mairie. Les employés, les membres du conseil, et même la police de la ville n'ont pas eu la moindre chance. Sa violence était inouïe, sa cruauté dépassant toute compréhension. Ce jour-là, la mairie a été transformée en un spectacle d'horreur. Personne n’a survécu même pas l’ancien maire qui fut brûlé vif. [...] Comme nous tous, avant ce jour, tout le monde ici croyait qu’il n’était qu’une légende racontée pour faire peur aux gosses. On avait bien des récits par les anciens qui nous parlaient du Hangman. Comme une légende sombre et sanglante, d’un homme né dans les entrailles de l'enfer, une créature maudite qui terrifiait cette Terre depuis la nuit des temps.
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