Roman : Saga de la lose (4 tomes en 1) • David BERRY

LA SAGA DE LA LOOSE DE DABID BERRY

La saga de la Lose de David Berry nous plonge dans le quotidien tumultueux d’un père de famille débordé, où chaque jour semble être un enchaînement d’événements rocambolesques et de catastrophes hilarantes. Avec un humour grinçant et une bonne dose d’autodérision, l’auteur nous invite à partager les galères de sa vie de famille, entre enfants capricieux, voisins insupportables, collègues envahissants et imprévus en tout genre. À travers ses quatre tomes, cette série à l’écriture incisive et pleine de second degré capte l’essence de ces petits drames ordinaires qui, vus de l’extérieur, prêtent toujours à sourire.

Plongeons ensemble dans ces aventures déjantées où rien ne se passe jamais comme prévu, mais où le rire est toujours au rendez-vous !

Un week-end de félicité

Dans ce premier tome : Un week-end de félicité, David Berry, père débordé et auteur de BD procrastinateur, se retrouve coincé dans un tourbillon de catastrophes domestiques. Ses parents débarquent pour le week-end, bien décidés à juger tout ce qu’ils voient. Pupuce, sa femme, ne cache pas son exaspération face à ce chaos, tandis que leurs enfants, Lili et Fiston, ajoutent leur lot de caprices et de disputes.

Comme si cela ne suffisait pas, les voisins insupportables multiplient les intrusions, et les parents de l’amie de Lili, champions du sans-gêne, viennent compléter le tableau. Pendant ce temps, David tente désespérément d’organiser un cadeau d’anniversaire de mariage pour Pupuce… mais le destin (et son apathie) semble en avoir décidé autrement. Ce week-end promet d’être long, pour lui comme pour nous, mais il est surtout hilarant !

"Je goûte à mon tour et je comprends son trouble, c’est absolument dégueulasse. La viande est sèche, le jus, qui n’est finalement que du vin blanc parfumé au cramé, donne un goût amer à l’ensemble, et la purée navet-navet est infecte. Tout le monde fait semblant de trouver ça acceptable, mais avaler ce repas est un supplice. Fiston profite de son mal au ventre pour ne rien manger et Lili, qui a autant de tact qu’une starlette de téléréalité, balance que c’est « crade » avant d’aller se sortir un paquet de chips."

Une semaine de béatitude

Dans ce deuxième tome Une semaine de béatitude, David Berry espère enfin goûter à une semaine de repos bien mérité. Au programme : camping, piscine, lecture et sieste. Mais dès l’arrivée, après trois heures de route ponctuées d’arrêts pipi et une valise oubliée, le rêve de vacances parfaites commence à s’effriter.

Les ennuis s’invitent rapidement : un baptême familial imposé dès le lundi, des voisins de camping à éviter à tout prix, et… surprise ! Les voisins insupportables du tome 1 débarquent au même endroit. Mention spéciale pour Steeve, un géant tatoué et menaçant, allergique au bruit et au bonheur des autres.

Pour couronner le tout, l’éditeur de David exige la fin de sa BD avant la fin des vacances, transformant chaque moment de détente en source de stress. Et comme si cela ne suffisait pas, ses parents débarquent pour ajouter leur dose d'envahissement. Entre le culot des gens, les imprévus à répétition, et l’éternel "mais pourquoi moi ?", David ressort de cette semaine avec un goût amer… et quelques anecdotes hilarantes qui finiront sûrement dans sa prochaine BD. Une semaine de béatitude ? Pas vraiment, mais on rit beaucoup de ses galères !

"Estelle est la mère d’Hélèna, la meilleure amie de ma fille. C’est une femme insupportable qui, malgré d’évidentes lacunes dans l’éducation de sa fille, est très à l’aise pour nous donner des conseils sur la façon d’élever la nôtre [...] Son mari, le délicieux Claude, est probablement la personne la plus ignorante des conventions sociales. En gros, c’est un couple de gros cons, et ma charmante Lili n’a rien trouvé de mieux que de choisir leur fille Hélèna comme meilleure copine"

"Ma lâcheté et moi n’aurons pas grandchose à répondre, car, tel un trolleur sur les réseaux sociaux, je suis grande gueule quand il s’agit d’écrire des saloperies derrière mon clavier, mais complètement effacé quand je dois assumer."

Le pire des samedis

Dans ce troisième tome de Le pire des samedis, David Berry se prépare à une journée éprouvante : l’anniversaire de Fiston. Entre les copains invités, la quête stressante du cadeau tant attendu (un VTT qui coûte un bras), et l’invasion d’enfants-des-autres qu’il supporte à peine, la journée s’annonce longue.

Comme si ce chaos domestique ne suffisait pas, une invitation à dîner chez Géromine, une collègue de Pupuce aussi sympathique qu’un cactus, vient noircir le tableau. Leur mission ? Trouver un cadeau pour une personne qu’ils méprisent. Pire encore, Coco, un copain d’enfance fraichement largué, s’installe chez eux sans date de départ, se proposant de garder les enfants (à ses risques et périls).

Les ennuis continuent de s’accumuler : Lili, leur adolescente en pleine phase rebelle, décide de devenir végétarienne… du jour au lendemain. Quant au voisin grincheux, il trouve un nouveau prétexte pour râler : le saule du jardin de David.

Et là, rebondissement ! Géromine, la collègue insupportable, se fait écraser par un bus après son anniversaire. Le mari de la défunte, Patrick, demande à Pupuce et David de l’aider à organiser les funérailles… qui tombent, comble de l’ironie, le jour de l’anniversaire de Fiston.

Au milieu de situations absurdes et cocasses, ce père débordé jongle entre les attentes des uns et les caprices des autres, avec son humour décapant habituel. Entre squatteurs, sans-gêne et imprévus, David réussit (presque) à garder son sang-froid, et on ne peut s’empêcher de rire de ses mésaventures.

"Je n’ai rien contre les végétariens, on n’a pas à juger ce que mangent les autres, mais la conviction végétarienne de ma fille est comme qui dirait… soudaine. Hier soir encore, elle avalait un hamburger saignant en se délectant des « dimanches soirs malbouffe », immuable rituel pour lutter contre le blues de la reprise."

Une journée mémorable (nouvelle)

Dans Une journée mémorable, David Berry replonge dans ses souvenirs de juillet 2003 après avoir retrouvé une vieille photo, où il arbore un costume trop grand et une cravate Bart Simpson. Ce récit nous fait revivre cette journée aussi improbable qu’interminable, rythmée par des imprévus et des quiproquos.

David tente tant bien que mal de survivre à cette journée passée à l’anniversaire de leur voisine Marthe, une quasi-inconnue. Très vite, la situation bascule dans l’absurde : un barbecue récalcitrant en compagnie de Jacky, la disparition inquiétante d’une invitée âgée souffrant d’Alzheimer, et une série d’imprévus s’enchaînent pour transformer cette journée en un véritable festival de mésaventures.

Fidèle à son style, l’auteur mêle humour décalé et situations cocasses, nous entraînant dans une aventure où le quotidien prend une tournure délicieusement chaotique.

Vous pouvez ramasser mon dentier ? Il a dû tomber avec le vomi.

Effectivement, dans la flaque de gerbe entre mes chaussures dépassent des incisives. Je dois faire un effort surhumain pour le ramasser sans vomir à mon tour.

Muguette me le prend mes mains, le secoue vite fait et le remets comme ça dans sa bouche. Cette fois, c’est trop : je vomis à mon tour.

La Saga de la Lose offre un regard hilarant et décalé sur les petits désastres du quotidien. À travers des personnages attachants et des situations improbables, David Berry nous embarque dans des récits où chacun peut reconnaître un morceau de sa propre vie. Avec un humour décapant et une plume aiguisée, cette série est un véritable remède contre la morosité. À lire sans modération pour rire des tracas... des autres !

Histoire vraie ou moments romancés ? On aime y croire et surtout en rire ! Si ces situations improbables sont réellement inspirées du vécu, on ne peut qu’avoir une pensée pour l’auteur ;) Maintenant, il ne reste plus qu’à espérer une adaptation en BD : un format parfait pour retranscrire avec humour ces péripéties du quotidien et mettre en lumière les travers des personnages hauts en couleur !